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Flûtiste, compositrice, cheffe d'orchestre, Sylvaine Hélary vient d'être nommée directrice générale et artistique du prochain ONJ à la tête duquel elle succédera à Frédéric Maurin le 1er janvier 2025
Sylvaine Hélary propose au final dans “Rare Birds” une série de chansons mutantes jetant des ponts entre le post-rock contemporain, le jazz, la musique nouvelle et la musique traditionnelle anglo-saxonne sous toutes ses formes (de Purcell au folk en passant par l’école de Canterbury…).
La physique recourt à la notion de couleur pour décrire l’incandescence des objets, de la luminance du corps noir à la fusion à blanc, en passant par toutes les nuances du rougeoiement. L’orchestre incandescent joue ainsi de la nuance sur un registre esthétique qui évoque l’héritage de l’École de Canterburry, que Sylvaine Hélary ne renie pas pour avoir été nourrie dans sa famille de la musique de Robert Wyatt et ses proches.
It didn’t sound like anything else I had heard as it was in between categories, (...) similar to two of my favorite singers, Robert Wyatt & Dagmar Krause. My favorite records are the ones that reveal something new with each listening and this disc sounds like a contender.
"Glowing Life bruisse et sonne avec une classe fascinante, une liberté foisonnante"...
Glowing Life, c’est la vie scintillante. Celle des paillettes dans les yeux et celle des éclats tranchants qui fendent les tympans. A la frontière de la magie noire et blanche, cette musique charme.
French flautist Sylvaine Hélary's Spring Roll follow up their ambitious debut Printemps (Ayler, 2015) with another adventurous outing on Episodes. While the first disc incorporated words and voices, the twist this time is that Hélary commissioned works from three of New York City's finest composer-improvisers, pianists Matt Mitchell and Kris Davis, and saxophonist Dan Blake, to supplement two numbers from the band. In addition to the 2018 studio session responsible for most of the recording, Davis appears as a special guest on two cuts captured live at Sons d'Hiver in 2017.
Mercredi, dans un cadre intimiste avec le public (placé sur scène avec les artistes au festival Sonik, la flûtiste Sylvaine Hélary invitait à son Printemps, savante mosaïque de sons, d’images et de mots, inspirée initialement par le Printemps arabe de 2011.
Mais nul désordre dans cette foisonnante création. Il est ici question de multiples printemps, celui des chants d’oiseaux, très présents, celui de la végétation, qui rappelle les accessoires de Toma Gouband aux percussions, et celui enfin de ce qui se construit en temps réel : s’il y a une part d’improvisation dans le jeu des artistes, tout est précisément synchronisé.
Anne Palomérès, à la création des lumières, est également sur le plateau et travaille en direct. Sylvaine Hélary parlait d’ « expérience dans l’instant », et c’est tout à fait le sentiment que l’on retrouve, avec une installation qui permet au public une immersion dans les sons, tout autour des gradins.
Côté musical, Sylvaine Hélary possède une maitrise exceptionnelle dans les sonorités des flûtes traversières, de la basse au piccolo. Cette création étonnante a été longuement applaudie par un public, visiblement ravi de ce réveil printanier.
Sylvaine Hélary présente le nouveau répertoire de son quartet Glowing Life, le versant le plus électrique de ses nombreux défrichages sonores au Taquin de Toulouse le 28 février 2019
FEATURE: French Flautist Sylvaine Hélary (new album Épisodes and touring in Eastern Europe)
Hier, 7 juillet, le festival Archipels de Dominique Pifarély continuait à dérouler sa pelote d’affinités, des “sorcières bien aimées” du duo Myssil à la veillée “rustique moderne” du violoneux Jean-François Vrod, d’une lecture musicale par le comédien Pierre Baux et le violoncelliste Vincent Courtois au trio Sclavis-Pifarélly-Courtois, pour se terminer par le bal de François Corneloup et son Peuple étincelle.
Pour cette interview, nous nous étions mis d’accord auparavant : nous allions parler des groupes qu’elle anime, de musique et de son travail de composition. Ce début d’année 2018 coïncide avec la reprise du spectacle Printemps dont le témoignage discographique a reçu les louanges de la presse jazz.
Au cours de cet échange, Sylvaine Hélary a mentionné un nombre impressionnant de musiciens, de compositeurs, d’acteurs du monde culturel. Y voir du simple name dropping serait une grosse erreur. Bien au contraire, la nébuleuse dans laquelle gravite Sylvaine Hélary est constitutive de son œuvre et de son travail de composition. La notion de collectif - il en sera question dans l’interview - occupe une place centrale. Sa créativité et son énergie y puisent allégrement leurs ressources et contribuent à donner cette couleur si particulière à sa musique.
Le double album de Sylvaine Hélary est une petite merveille. Comme on disait que tout est politique, on dira que là tout fait sens. Enfin, pas qu'ici. Partout, mais cette fois on l'entend parce qu'il y a une volonté de le faire savoir. Musique inventive hors des sentiers battus, textes mêlés du blogueur égyptien Aalam Wassef et du philosophe Xavier Papaïs, cohésion du quartet...
This is new music composition and improvisation, stradding the avant jazz realm while also stressing the pre-improvised possibilities inherent in the ensemble. Each disk encapsulates an interrelated set of numbers that coheres as a whole.
On passe de circonvolutions complexes, mais toujours lisibles, à des courses obstinées surplombées d'éclats de liberté : le jazz en somme, celui d'aujourd'hui, et même de demain !
Une flûte tout ouïe. Cette virtuose de la flûte à l'oreille extralucide ne se laisse enfermer ni par les codes de son instrument ni par les frontières esthétiques qu'elle franchit allègrement, entre jazz, classique et musique de théâtre.
Son nouveau quartet pulse une musique d’enfer fort imaginative entre musique dodécaphonique, free jazz et poésie. Sylvaine Hélary a illustré l’ensemble des nouveaux thèmes qu’elle a composé par des textes d’écrivains qu’elle affectionne. Et l’ensemble est une réussite incontestable.
Ce [...] groupe offre à la flûtiste le véhicule idéal pour expérimenter des compositions hybrides faisant le lien entre l'univers répétitif et hypnotique de Morton Feldman et les formes évolutives et auto-génératives de la jeune génération new-yorkaise.