Dans ce set musical, aux allures de performance, les sons électroniques de Lynn Cassiers, sa manière de traiter la voix, et les sonorités des flûtes de Sylvaine Hélary, très pures ou triturées par des pédales, s’entremêlent pour construire, en direct, une matière sonore inédite et poétique. Au fil de ces longues plages improvisées, entre jazz et musiques actuelles, surgissent des bribes de Fauré ou Britten, comme des souvenirs instantanés. La lumière, avec son dispositif imaginé spécifiquement pour chaque occasion, permet d'éclairer une façade intime de l’espace.
On en ressort avec des vestiges envoûtants plein les oreilles : bribes de compositeurs dont elles aménagent sans hésitation les timbres, matières sonores et gestuelles élaborées dans l’instant, dessinant dans les moindres recoins de nos perceptions de doux rêves éveillés.
Bribes sonores reconnaissables
:
Choral aquatique (Sylvaine Hélary)
Gugu (Lynn Cassiers)
I would give my love an apple (Benjamin Britten)
Les berceaux (Gabriel Fauré)